Je cligna des yeux, encore dans les vappes.

-fumer tue.

Je jetta un coup au réveil : 5h46. Arf, il est encore tôt !

Je tournais la tête vers elle.
- Mouais.
Cependant, je souris.

Je ris.

-t'es vraiment déseperant !

Je ris à mon tour.
- Je sais ;3

Je me repris. Ce type ne doit pas m'attrendir j'ai dit !

- merci pour hier. Mais c'est bon là.. tu peux y aller.
J'n'avais pas envie de ça, je voulais qu'il reste. Pour m'occuper bien sûr hein..

Je lu dans ses pensée qu'elle voulait que je reste, cependant, je ne pouvais pas m'incruster encore plus, j'étais à court d'idée, si elle voulait vraiment que je parte, elle devrait laché pendant quelques secondes son amour propre.
- Ouaip. Salut.
Je pris ma veste et ouvrit la porte.

Je me leva et me dirigea vers ma chambre pour m'habiller, tant pis si il part. C'était mieux ainsi.

Ni une, ni deux, je partit vers la ville.

Je revin, le bras de Jack autour de ma taille.

Nous arrivâmes d'un pas lents mais rapide à la foi. En vérité, je ne savais même pas, Naïssa monopolisait mon attention, à mon plus grand désespoir. Finalement, nous ne nous en rendions pas compte mais, à chaque parole que nous nous adressions, nous nous rapprochions un peu, et petit à petits, devenions complices. Je ne savais pas vraiment comme je devais résumé ma relation avec Naïssa. Amicale ? Des amis ne s'embrassent pas... Amoureuse ? Pas vraiment... Amour secret ? Ah ! On se rapproche un peu. Ce serait un amour compliqué ma foi. Oui, on pourrais appelé ça comme ça.
Nous finîmes par arriver devant la belle maison de Naïssa. Oui, pour moi, toutes les maisons sont belles. Parce que comparé à mon ancien chez moi... Ah ! Ce n'était pas une maison, c'était un morceau de bois à peine taillé, un taudis, un amat de pierres tombant en ruine. C'était affreux.
Je me souviens de ces soirées d'hiver, où nous grelottions et ou nous nous serions les uns contre les autres, à la recherche d'un peu de chaleur corporelles. Où nos pieds blessés à force de travailler, grelottaient, où nos mains salit par les tâches que nous accomplissions tous les jours, étaient couvertes d'engelures. Où nos vêtements nous réchauffaient à peine et faisaient pitié l'été. Ah ! Quelle vie de misérables nous tenions...
Mais toute cette aventure a forgée mon caractère, et je suis finalement fière de tout mes petits frères que j'ai su protéger de cet infâme cauchemar.
Je suis ce que je suis, c'est tout. Un démon, mais aussi un homme, finalement.

J'ouvris la porte doucement, et lâcha mon.. le.. et lâcha Jack pour aller dans ma cuisine moderne : je creuvais la dale !

-tu a faitm..?

Je sortis de quoi faire des croques monsieur,s n'ayant plus que ça dans le placard : je n'ai jamais eu le temps, et ne l'aurais jamais, de faire correctement mes courses. Je souris : j'était totalement l'inverse de ma mère.

Je souris.
- Ouaip.
Je la regardais faire, la voyant affamée.
- si tu avais aussi faim, t'aurais du me le dire, je t'aurai payer le restau.

Je souris.

- mais non, c'est bon, je peux tenir 5 heures sans manger hein !

J'ammena deux assietes et m'assit sur un tabouret , près du bar en bois mat.

- comme tu veux.
Je m'assi près d'elle.

Vorace, je ne l'attendis ppour mordre dans l'apétissant sandwich chaud. Hum.. j'adore ça! Je songea à mon dernier croque monsieur avec mon père, et la bataille mémorable de coca qui a suivie. Quelle belle époque !

-dit, un démon et un humain, ça donne quoi en enfant?

Je mordis à mon tour dans mon sandwich.
- Ben, un demi démon.

Je souris.

-sérieux? ça existe? la classe ! il a tout les default des deux clans 8D

Je posa mon croque monsieur, ne pouvant le finir. Pas un assez gro ventre. Comme ma poitrine, pas assez grosse..ça, j'était pas prête d'uoblier. Personne ne m'avait fait la remarque!

Je fini mon sandwich.
- Il a aussi les qualités des deux espèces.

Je bailla : à cause de lui je n'avais quasi pas dormi.

-moui.. tu en connais..?

Je débarassa et m'assit sur le bar.

Je la regardais et rejetais en arrière une mèche de mes cheveux sombre qui me tombait devant les yeux.
- Ouais. J'en connais.

Je souris.

-ça doit être bizarre. Tu resens quoi quand tu tue?

Je pris un plaid et m'enroula dedans, puis m'instala sur ses genous, pour être aussi grande que lui.

Je la laissais faire et joua avec un mèche de ses cheveux, ne pouvant m'en empêcher.
- Eh bien, quand je tue, c'est parce que j'ai des pulsions. Alors je ressend un immense bonheur, comme un gamin qui a eue ce qu'il voulait. Après, je redeviens normal, et là, je ressends un puissant dégout envers moi même.

Je me tue, écoutant attentivement, lui laissant mes cheveux.

- beurk. Me dire que tu a déjà tuer..

Je fue parocurrue du'n frissons le long de l'échine.

Je soupirais.
- Ouais, c'est crade.

Je remonta le plaid sur mon nez.

-Hum.

je ferma les yeux, et bailla. J'étais fatiguée physiquement mais pas mentalement. J'envoya valser mes escarpins Mui Mui dans l'entrée et posa dans un geste amical ma tête sur l'épaule de Jack.